Le brandy, “ghost writer” des grandes success stories

Le brandy fournit la trame narrative des plus grandes success stories mondiales de spiritueux. Une longue histoire, dans l’ombre des grandes marques de sa catégorie, et dont le potentiel est sans limite.

À l’origine était le raisin

 Un petit grain, en grappe. Une merveille de la nature. Depuis des millénaires, les hommes ont su déceler dans le raisin la matière première la plus riche qui soit. Et si transformer la nature en culture est le propre d’une civilisation, alors le raisin est, assurément, la matière première la plus civilisée du monde.
Car le raisin est de toutes les grandes épopées civilisationnelles.

Et Bordeaux est l’une de ses plus prestigieuses terres d’élection. Dans le Groupe Bernard , on crée de la valeur autour du raisin depuis près d’un siècle. Autour du vin, bien sûr, mais aussi des spiritueux. Dans sa forme distillée, le vin se nomme brandy. Et ce brandy – expertise Lucien Bernard & Cie – mérite qu’on s’y attarde pour une raison très simple : rien au monde n’égale le vin distillé en termes de richesse organoleptique, de diversité aromatique, de plaisir gustatif, de variétés et d’innovation…

À l’heure où une bascule s’opère chez les consommateurs, avec de plus en plus d’amateurs de spiritueux de qualité, le brandy mérite plus que jamais l’attention des créateurs.

Le brandy, spiritueux de légende

Dans le monde entier, le brandy est une catégorie dominante des spiritueux. Avec une grande variété de produits et des marques spécifiques, comme le Cognac ou l’Armagnac en France. Mais le grand public a-t-il conscience, lui qui s’interroge souvent sur la différence brandy vs Cognac, que le Cognac est un brandy parmi tant d’autres ?

Pour un professionnel des spiritueux, le brandy est un vin distillé. Pour le grand public, cette définition est sans doute moins évidente. Car à l’usage et selon les pays du monde, le vocable “brandy” est devenu un terme générique recouvrant des spiritueux distillés à partir de fruits en général, et pas seulement de raisin.

Pourtant, historiquement et qualitativement, le brandy véritable est uniquement à base de vin. L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) le définit ainsi : ”La boisson spiritueuse obtenue par distillation exclusivement de vin, de vin viné, de vin éventuellement additionné de distillat de vin ou par redistillation d’un distillat de vin, de sorte que le produit conserve un goût et un arôme des matières premières ci-dessus mentionnées. Une certaine durée de vieillissement dans des récipients en bois de chêne est obligatoire. Le titre alcoométrique volumique (TAV) du produit fini, exprimé en pourcentage du volume, ne doit pas être inférieur à 36%.”

Pour rendre plus lisible la catégorie au grand public, on parle de “brandy pure grappe”.

Quelques autres notions fondamentales pour bien comprendre le brandy ?

Sachez qu’il n’est pas limité géographiquement. D’ailleurs, presque toutes les régions viticoles du monde produisent du brandy.

Rappelez-vous aussi que des cépages rouges ou blancs peuvent être utilisés pour produire un brandy. Même si les distillateurs préfèrent en général les cépages blancs, peu aromatiques et à l’acidité élevée.

Comprendre l’histoire du brandy

L’origine du brandy remonte au XIVe siècle. Son nom, dérivé du mot néerlandais “brandewijn”, signifie littéralement “vin brûlé”. En réalité, c’est un vin distillé.

Le brandy s’est développé rapidement en France. À cette époque, la récolte des raisins, difficile à programmer, générait certaines années des excédents qu’il était difficile de conserver. Comment éviter ces pertes, parfois lourdes, de production viticole ? La solution est apparue avec l’idée d’utiliser l’alambic pour distiller le vin et ainsi de pouvoir conserver la production excédentaire. Cette invention existait déjà depuis l’Antiquité. Mais elle n’était jusqu’alors appliquée qu’à la pharmacopée et à la parfumerie.

L’usage de cette distillation de l’excédent de production de vins s’est répandu dans les régions viticoles françaises. Dans le même temps, le développement du commerce international a permis à ces eaux-de-vie de vin de connaître un essor important, notamment aux Pays-Bas et en Angleterre, sous la dénomination “French Brandy”.

Puis la production du brandy s’est internationalisée. Longtemps, les brandies produits en France ont porté la mention “Napoléon”, pour identifier le savoir-faire français, gage de qualité, auprès des consommateurs internationaux.

Brandy : the "next big thing"

Aujourd’hui, l’appétence croissante des consommateurs pour les spiritueux de qualité premium et l’émergence de nouveaux marchés à haut potentiel de développement font plus que jamais du brandy un creuset de créativité pour les marques. Et le brandy coche absolument toutes les cases pour écrire les success stories de demain.



Il est évident que dans la décennie à venir, de grandes marques internationales de brandy verront le jour et supplanteront les marques régionales qui dominent encore le marché.



La bonne recette, la qualité parfaite, la quantité disponible, le vieillissement idéal… Il revient aux créateurs de trouver la formule gagnante. Bien sûr, le talent s’exprimera et le marketing aura aussi son rôle pour séduire les nouvelles générations de consommateurs. Pour ce qui est du produit en lui-même et de l’ensemble des services spécifiques qui lui sont associés, les marques savent qu’elles pourront compter, à Bordeaux, sur un partenaire historique, discret, expert et expérimenté. Un “ghost writer” pour écrire la plus belle histoire à partir de la meilleure matière première.